Mais que dire de Varennes. Ce non-lieu qui ne chavire à peu près rien en moi. Des voisins manifestement voisins, qui me suggèrent de couper l'arbre dans ma cour pour ne pas faire d'ombre sur ma piscine. Je suis puzzled par cette vie extraterrestre. De un, pourquoi et comment ai-je une piscine. Qui suis-je. Et je balance mon corps dans les rues sans rien qui ne traverse en moi. Sans gentillesse et sans vie. Je n'ai pas tenté l'errance encore puisqu'il n'y a rien pour accrocher mon désir. Le sous-sol se transforme doucement, assurément, en cet hâvre de paix incongru, qui me fait oublier l'emplacement de mon soi. J'écoute les voisins parler, des amitiés tentées, mais rien ne me traverse, rien. Rien ne me chavire, rien. Une femme déracinée. Ma vie m'émeut et m'ennuie de manière je dirais égale.
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